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Travail de PROESIE gainsbarienne à propos d'un fantôme...

samedi 5 septembre 2009

Episode 1




Noir, Bleu, Roux.
Entre le vers et la pomme, la prose
et la poésie,



------------------------------il y a toi, Melody !
Noir, Bleu, Roux, puisque l'écriture est parfois touffue comme un fantasme, le désir de voir ce qui nous est
---------------------------------------interdit, et de ces curiosités malsaines, lorsqu'elles se teintent de tes trois couleurs, drap-peau
flottant dans le regard que tu me portes. Tu n'as pas d'age.
Tu es comme ces Vénus de la préhistoire, intemporelle, tu te reproduis sans semence masculine, et tes avatars changent de visage comme
un buisson de houx.
Changer sans changer d'apparence. Eternellement reproductible, tes mèches noires coulent sur ta peau laiteuse que réhausse l'océan de ton
regard, sur ta peau laiteuse que réhausse la ponctuation soucieuse du feu génétique et de ses tâches. Il n'y a pas d'absolu en ce monde.
Pourtant, à le chercher, on rencontre ton image au moindre tournant. Les adresses, quand on te cherche, sont mal à droite, mal à gauche,
et les langues ambidextres, les mains polyglottes, les claviers QWERTY avertis, et les souris et leurs maqs, bien incapables de te soudoyer.
Point de touches ! Tu leur as fait de moi, un bel en barrage !
Noir, Bleu, Roux ! Tes lèvres frémissent en portant les yeux sur moi. Je zieute à l'horizon pour faire semblant de ne pas te croiser. Je myopise,
je penche, je me penche, je m'épanche, et ma stigmate, Iseult, me rend triste en un instant. Tes lèvres bougent, je le sais, je le sais !
La rousseur de la tache, comme un reliquat de repas, s'efface à la bordure de ta bouche, rouge, vermillone, tes couleurs sont poésie,
tes yeux, Melody,
le complément d'abject dirait au verbe ce qui me manque pour décrire ce qui me possède.
Verbeux, bavant à peindre dans mes huiles essentielles, tant d'expressions qui m'obsèdent.
Roux, Bleu, Noir.
L'âme au laminoir
de l'imprédictibilité chaotique de ta présence, papillon d'ennui, fleur lascive aux pétales squameux , récurence
hoquetante de mon existence,
Récif au large de Natal,
parfait poison dont je m'abreuve à satiété, glissant dans la poche de mes yeux
----------------------------------fatigués,
--------------------------------des billets
--------------------------------dégobillés,
des allers sans retour pour les abysses profondes de tes embrasures bleues.
Scaphandrier, à chacune de tes respirations, j'étouffe un peu plus. Mais l'eau dit : "je suis ton élément prénatal ! "

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